IL FAUT ABSOLUMENT Y ALLER
La présence des blindés de l'armée, des barrages routiers, sont là pour la dissuasion. Il existe bien sûr un risque, comme partout, mais quel dommage de ne pas rencontrer les kurdes, honnêtes, sincères et franchement gentils, encore plus que les roumains, il faut seulement être attentif.
Ainsi, dans le mini bus j'ai failli me faire lyncher, car je saurais plus tard qu'il est considéré comme malsain de se moucher en public, pas facile de se retenir plusieurs heures, quand on a le nez qui coule !
Ensuite, lorsque j'ai débarqué à DoguyebazitDoguyebazit, je ne me suis pas senti à l'aise, et j'ai eu envie de repartir sans attendre, j'ai donc pris un billet de bus. Comme j'avais 3 heures à tuer, on m'a proposé de m'emmener sur les hauteurs, voir l'ancien palais Isatpasa. J'en avais déjà entendu parler, mais je ne savais pas que c'est ici, vu que je n'ai pas de livre-guidelivre-guide. Et là, première surprise, je ne m'attendais pas à voir quelque chose d'aussi majestueux
Dans
la foulée, près à repartir, content, Walat, 15 ans, m'aborde très
intelligemment, et me persuade, sans me forcer, de rester pour ne pas
manquer les sources d'eau chaude. Je lui fais confiance, j'annule mon
billet, il me trouve un hôtel, et nous partons à 40 kms dans un
village, ensuite taxi jusqu'aux sources, qui effectivement se
révèlent être un lieux vraiment sympa
Pour le retour, nous marchons dans la steppe, armés de bâtons et de pierres car 5 ou 6 loups sont à 50 m et nous observent. Puis auto stop. Arrivés, nous allons au magasin de tapis de son frère, ou il est avec des copains, dont un guide de montagne sur le mont Ararat, qui à emmené de nombreux européens.
Nous finissons la soirée chez une figure locale, connu des services de police pour son appartenance au PKK, dont il me parle abondamment
Tout s'est enchaîné magiquement, au moment ou je m'y attendais le moins.